Visite du Chiapas

Voici un article qui décrit toutes nos activités dans l’état de Chiapas, avec toutes les informations utiles et nos coups de cœur. Suivez les 💕 pour faire votre choix parmi les activités qu’on a préféré.

Pour mémoire, un article avec les informations générales sur le Mexique ainsi que notre carte avec toutes les adresses se trouve ici.

  1. Le volcan El Chiconal (ou « El Chichón ») 💕💕💕
    1. Histoire du volcan
    2. Randonnée vers le cratère
  2. Tuxtla Gutiérrez 💕
  3. Cañón del Sumidero 💕💕💕
  4. Les villages Tzotziles
  5. San Cristóbal de Las Casas 💕💕💕
  6. Comitán de Dominguez
  7. Le Parque National Lagunas de Montebello 💕💕💕
  8. Site archéologique de Palenque 💕💕💕
  9. Et pour une pause cascade (et baignade en fonction de la saison) ?
  10. Notre avis sur le Chiapas en résumé ?

Le volcan El Chiconal (ou « El Chichón ») 💕💕💕

Histoire du volcan

Ce volcan résulte des mouvements de tectonique des plaques d’Amérique centrale depuis des milliers d’années : la plaque Cocos (située au niveau de l’océan pacifique) s’est enfoncée sous celles des Caraïbes et de l’Amérique du Nord pour former le volcan El Chichón. Ce volcan se compose d’un petit cône de tuf trachyandésitique à dôme de lave, formé dans un cratère de 1,6 km sur 2 km, créé il y a environ 220 000 ans, et de 2 autres dômes un peu plus anciens.

L’éruption de 1982 (qui fut la dernière) aurait fait environ 3200 victimes, dévastée des végétations entières et est restée ancrée dans les esprits. Son explosion de type phréatique (causée par l’expulsion des eaux du sol) a atteint une altitude de 25 kilomètres, éjectant des gaz, des cendres et des coulées de laves dévastant les 9 villages voisins en entier jusqu’à un rayon de 10 km. L’éruption a créé un nouveau cratère d’un kilomètre de rayon, profond de 300 mètres, rapidement occupé par un lac acide dont la température varie de 30 à 80 °C.

De nos jours, le volcan est de nouveau en sommeil, de nombreux villages se sont reformés tout en laissant un paysage juste magnifique. Le lac salé qui s’y est formé donne plus de relief à ce décor fabuleux. Cependant, aux vues des fumerolles et de la température du cratère oscillant entre 30 et 80°C, le volcan est toujours considéré comme actif. Mais, cela ne devrait pas vous empêcher de randonner sur ce volcan, (voire de se baigner dans son lac, qui sent fortement le soufre).

Son altitude maximale est de 1 150 mètres.

Randonnée vers le cratère

Pour y accéder, la route est longue et endommagée : routes sinueuses, pistes cahoteuses et enfin chemins escarpés, accéder à ce volcan situé dans une zone reculée de la région de Pichucalco se mérite. Mais le jeu en vaut la chandelle. Une fois au départ, au niveau de l’hôtel-restaurant (après avoir traversé un petit rio en voiture) on nous demande 50 pesos par personne.

Le chemin est bien tracé et il y a quelques portes à passer et à refermer car il y a du bétail. Comptez environ 5,3 km et 500 m de D+, soit 2h en marchant calmement. Pour l’aller-retour cela fait 10,7 km et D+560 m en 3h40.

Les 5 kilomètres qui permettent de rejoindre le cratère à la marche et d’admirer le lac émeraude qu’il abrite sont l’occasion d’une marche aventureuse qui restera comme l’un des souvenirs majeurs de notre voyage. Outre la vue sur le cratère qui est magnifique, ce qui nous a frappé c’est les paysages variés, l’endroit vallonné d’un vert éclatant et sa végétation luxuriante.

Notre petit + : un sentier abrupt permet de descendre dans le cratère. Vous pourrez ainsi contempler au plus près les surprenants phénomènes de l’activité volcanique. On peut aussi se baigner dans l’eau chaude souffrée mais attention à vous car ça reste un volcan.

Tuxtla Gutiérrez 💕

La capitale moderne du Chiapas est une ville peu touristique, mais dans laquelle nous nous sommes sentis en sécurité. L’avantage est qu’au marché, les prix que l’on nous indique sont les mêmes que pour les locaux. Ce marché municipal est d’ailleurs très sympa et on y trouve de bons produits (que c’est agréable de se cuisiner quelques légumes de temps en temps).

Il y a peu de choses à visiter en ville, en revanche c’est le lieu idéal pour aller au canyon du Sumidero, qui offre d’ailleurs une belle vue sur la ville (cf. juste en dessous). Un peu moins touristique et tellement sympa, vous pouvez faire 1h de route pour rejoindre la Cascada el Aguacero (cf. plus bas, on detaille les cascades de la région).

Cañón del Sumidero 💕💕💕

L’accès à la route coûte 58 pesos par personne.

Le canyon du Sumidero fait 17 kilomètres de long, commence au point de vue de La Ceiba et se termine au dernier point de vue de Los Chiapa, qui est le sommet du canyon (1000 m au-dessus de la rivière Grijalva). Il a été formé il y a 35 millions d’années.

Le Parc national Cañón del Sumidero est un grand territoire protégé qui s’étend sur 21789 ha entre les villes de Tuxtla Gutierrez, Chiapa de Corzo, Nuevo Usumacinta et San Fernando.

Les 5 points de vue suivant permettent d’admirer le magnifique canyon :

  • La Ceiba est le premier des points de vue du canyon d’où on peut admirer à droite la ville de Chiapa de Corzo et le début du canyon.
  • Le Coyote est le 2e point de vue qui permet d’admirer les immenses parois du canyon, qui ne s’éclairent que lorsque le soleil est au zénith, puisqu’elles bloquent le passage de la lumière de l’une à l’autre.
  • Le Roblar situé le long d’un chemin dans la jungle, ce point de vue permet d’admirer à la fois les parois immenses du canyon et les oiseaux et la faune qui errent parmi les arbres et les buissons. Ce point de vue demande une petite marche avant de pouvoir l’atteindre.
  • Le Tepehuaje, situé exactement sur la courbe que fait la rivière Grijalva, ce point de vue permet d’observer des d’oiseaux qui nichent dans les creux de la paroi du canyon. Comme les précédents, il offre des vues incroyables sur le canyon mais sous un autre angle.
  • Los Chiapa est la partie la plus élevée (1000 m de hauteur) qui permet d’avoir un nouvel angle de vue sur la rivière Grijalva. Ce point de vue est incroyable en raison de sa magnifique vue panoramique.

Autre activité possible : faire une excursion en bateau sur le Canyon del Sumidero pour l’admirer depuis le bas. La sortie prend 2 heures dans un bateau de 8 personnes et coûte 270 pesos par personne (avec certaines compagnies qui demandent un pourboire forcé de 30 pesos). Cette excursion permet d’observer la faune locale et de voir pleins de petites grottes (dont les grottes El Arbol de Navidad et la Cueva de Colores).

Les villages Tzotziles

Dans les environs de San Cristobal, partez à la découverte du peuple tzotzile et leurs villages. Les habitants des villages tzotziles défendent leur identité et leurs traditions. Certains villages sont plus touristiques que d’autres (et les habitants le savent et n’hésiteront pas à vous demander de l’argent par n’importe quelle occasion). Pour les villages les moins touristiques, vous aurez peu de choses à visiter et découvrirez les locaux avec leurs jolies tenues traditionnelles, peut-être une jolie petite église surprenante, mais aussi une route plus longue pour aller vers ses villages. Voici les villages que vous pouvez découvrir :

  • San Juan Chamula 💕 et ses habitants, les Chamulas : dans ce charmant village, vous verrez les locaux dans leurs tenues traditionnelles (notamment les jupes de laine de mouton noir portées en toute saison par les femmes dont l’épaisseur dépend de la richesse de la famille, mais aussi les hommes avec leurs tenues en laine de mouton souvent blanches). Vous trouverez d’ailleurs les habitants de San Juan Chamula en centre-ville de San Cristóbal de Las Casas, venus y vendre leurs produits. N’hésitez pas à vous ballader sur la place principale, le marché le dimanche et leur suprenante église (payante : 30 pesos par personne) pour vous imprégner de leur culture. La visite de l’église est incontournable : à l’intérieur, elle est très différente de nos églises : on trouve des aiguilles de pins qui recouvrent le sol, un chaman qui officie à la lueur des chandelles et aucun banc pour s’asseoir. Ce village contient la plus belle et la plus surprenante des églises tzotziles. Attention, il est interdit de prendre la population en photos : le peuple chamula pense qu’en les prenant en photos, on vole leur âme.

    Les Chamulas disposent de leurs propres lois, leurs polices, leurs rites et leurs propres codes sociaux. Réfractaires à la colonisation, l’église catholique n’a pas réussi à totalement convertir ce peuple : les missionnaires ont dû accepter un mélange avec leurs pratiques et les rites chamaniques et animistes, issus de croyances mayas pré-colombiennes.
  • Le village de Zinacantan : qui est hélas de plus en plus touristique et se visite après s’être acquitté d’un droit d’entrée au village (15 pesos par personne). Avant d’entrer dans ce village, nous avons eu la mauvaise surprise d’être arrêtée par plusieus femmes en tenues traditionnelles qui cherchaient à se faire de l’argent en nous faisant visiter leurs maisons et en nous montrant leurs métiers de tisseuses. Ce village permet de découvrir un peuple attaché à leurs rituels et cultures, notamment sur la place centrale qui accueille le marché le dimanche. Sur ce marché, on peut acheter des fleurs qui sont la spécialité du village. L’église et sa petite chapelle sont moins spectaculaires qu’à San Juan Chamula, mais toutes aussi originales : on y découvre à l’intérieur de l’église d’un côté une sorte de petite maison faite en feuillage avec un Jésus en nouveau né entouré de guirlandes à led de toutes les couleurs avec des musiques de Noël (lors des fêtes de fin d’année). Dans la petite chapelle juste à côté, on y découvre un décor similaire à base de feuillages, de fleurs, de guirlandes à led de toutes les couleurs et pleins de chansons de Noël criardes toutes mises en même temps. Ce village est particulièrement connu pour ses huipils (sorte de châles portées par les femmes) colorés et avec des fleurs finement brodées.
  • Le village de Tenejapa et le village de San Andres Larrainzar sont plus authentiques et loin du tourisme de masse. Les habitants seront un petit peu plus surpris de voir des touristes et il y aura moins d’activités à faire à l’exception de la visite de leurs églises (accès aux village et aux églises gratuits).
    • Le village de Tenejapa est enclavé au pied de montagnes rocheuses et accessible depuis une route qui traverse plusieurs vallées et de nombreuses petites fermes traditionnelles (1h15 de route depuis San Cristobal). Le village abrite quelques édifices anciens, comme l’église de San Ildefonso et les ruines de l’église San Sebastián. Vous reconnaîtrez les autorités à leurs habits particuliers. Ce village est surtout à visiter le jeudi pour son marché principal (il y a un petit marché moins intéressant le dimanche, mais toujours traditionnel).
    • Le village de San Andres Larrainzar se trouve sur la route qui mène à Simojovel. Il a joué un rôle important durant le soulèvement zapatiste : c’est là que furent signés en 1996 les accords de San Andrés. C’est aussi là que se trouve la tombe de la Comandanta Ramona, qui fut en son temps l’une des leaders de l’Ejercito Zapatista de Liberación Nacional. Ce village, charmant et verdoyant, est surtout réputé pour son marché du dimanche : la ville est connue pour ses beaux textiles et les vêtements traditionnels. À la différence d’autres régions du Mexique, l’artisanat que l’on vend ici n’a pas de vocation touristique mais est utilisé et porté par le peuple lui-même. À San Andrés comme ailleurs, la plupart des Indiens portent leur costume traditionnel. Leur église aussi se visite gratuitement et est surprenante.

Un superbe site à visiter sur ces villages ici.

San Cristóbal de Las Casas 💕💕💕

Cette ville charmante est située à 2300 m d’altitude et bénéficie d’une fraîcheur agréable (avec un pull le soir) et de température clémente toute l’année (entre min 13°C et max 28°C). Elle possède de jolies maisons coloniales et du relief avec ses rues qui grimpent sur les nombreuses petites collines de la ville.

Elle doit son nom à l’évêque dominicain Bartholomé de Las Casas qui prit la défense des indiens au 19ème siècle contre des colons.

Presque 40% de la population est issue des peuples originels. Les traditions mayas y sont donc très présentes. Une personne sur cinq ne parle que la langue maya de la région, le tzotzil.

Comme en attestent les nombreux graffitis, le Chiapas est un État à tendance révolutionnaire. L’une des artères principales de San Cristóbal de Las Casas s’appelle d’ailleurs « Avenue des Insurgés ». Plusieurs mouvements de rébellion mexicains sont partis d’ici, y compris dans l’histoire récente.

La naissance du mouvement Zapatiste prend sa source au plus profond des inégalités, avec comme principales victimes les peuples originels. Ces derniers sont restés longtemps sous la coupe de famille très puissantes, réduits à l’état de quasi esclave. Une fois plus ou moins sortis d’affaires après la révolution mexicaine de 1910, c’est au tour des multinationales de prendre le relais sur le contrôle des richesses. 

À la fin des années 1990, le Chiapas, et notamment San Cristóbal, sont le théâtre de soulèvements fortement réprimés par le gouvernement, donnant lieu à de nombreux abus. Torture, kidnapping… Les autorités ont été jusqu’à faire appel à une milice employée pour mettre fin à la révolution. Quelques affrontements ont encore lieu aujourd’hui, sporadiquement.

Le gouvernement refuse toujours les revendications du mouvement. Cependant depuis un quart de siècle, ce sont eux qui construisent écoles, hôpitaux, collectivités… ce groupe participe majoritairement au développement de la région.

Malgré cette histoire récente mouvementée, la ville est très touristique avec un petit centre-ville d’origine mais très influencé par la culture occidentale dans ses restaurants, boutiques, hôtels. Nous nous y sommes sentis en sécurité même le soir.

San Cristóbal de Las Casas est parsemé d’églises :

  • L’église incontournable Cerro de Guadalupe, située au bout de la rue Real de Guadalupe, elle se mérite avec ses 79 marches pour l’atteindre.
  • Le templo Santo Domingo (édifié de 1547 à 1560), cette église possède une magnifique façade en pierre rose, décorée de colonnes torses sur 4 niveaux. Cette façade est décorée de figures indigènes, de sirènes, de détails végétaux et de figures chrétiennes, le tout témoin du mélange des cultures et des traditions locales dans la région. L’intérieur est orné de beaux retables de bois doré et d’une chaire sculptée qui est l’une des plus belles du Mexique.
  • La Cathédrale (XVIe siècle) possède une façade plus sobre et rappelle le style toscan, mais avec quelques décorations originales externes avec des poulets. Elle possède une chaire remarquable et des autels baroques. L’Arco de Carmen était la porte d’entrée de la ville. La légende raconte que celui qui passe par là, restera pour toujours à San Cristóbal de Las Casas. Une puissante magie des couleurs attire les voyageurs du monde entier.
  • L’iglesia del Cerrito de San Cristóbal o San Cristobalito de laquelle on jouit d’une belle vue (après avoir grimpé de nombreuses marches à flancs de collines). Cette église ne s’ouvre qu’une fois par an lors de la fête du patron de la ville (Saint Christophe le 25 juillet). Montez-y juste pour le point de vue et aussi pour admirer le street art local (chaque palier permettant de voir l’œuvre d’un artiste local).
  • L’iglesia El Carmen qui faisait autrefois partie d’un couvent de religieuses (XVIe siècle) est visible de loin grâce à sa tour mauresque. L’intérieur abrite un beau décor composé d’arabesques.

San Cristóbal de Las Casas possède plusieurs marchés, hauts en couleur et tous plus animés les uns que les autres. Dans ses marchés, il n’est pas rare de rencontrer les communautés des villages proches (tzeltales et tzotziles) avec leurs costumes colorés, pour vendre leurs produits.

  • Le marché de Santo Domingo est le plus incontournable. Les artisans des villages voisins de Zinacantan et de San Juan Chamula y vendent leurs tissus brodés, des bijoux en ambre, des objets en feutres, des vêtements, et des tonnes de guirlandes de pompoms.
  • Au mercado de José Castillo, vous pourrez acheter de délicieux fruits, des légumes, de la viande, du poisson, etc. Il s’agit du marché le moins cher avec d’excellents fruits que nous ayons au cours de notre voyage.
  • Le petit mercado de Dulces y Artesanias est plus spécialisé dans les biscuits et sucreries, mais on y trouve aussi de l’artisanat local.

Au centre-ville, vous pouvez aussi découvrir le Zocalo de San Cristóbal de las Casas, qui n’est autre que la place centrale. Comme toutes les places centrales, on y voit les habitants venir se détendre, des vendeurs ambulants, des boutiques de souvenirs. Elle donne sur la rue du même nom qui permet de poursuivre la visite dans le centre-ville historique :

  • Le MUSAC ou Musée de San Cristóbal, qui n’est autre que l’ancien palais du gouvernement, est devenu un espace dédié à l’art.
  • La Na Bolom « Maison du Jaguar » est un joli musée fondé par Franz Blom premier archéologue à fouiller le site de la Venta en 1925 et sa femme Gertrude Duby, écrivaine et photographe qui a consacré sa vie à l’étude des traditions, des langues et de l’histoire des Indiens de la région. Ils ont acheté en 1951 un vieux séminaire catholique qu’ils ont transformé en centre culturel dédié à l’ethnie lacandonne et qui aide également les Lacandons de passage à San Cristobal de las Casas, en tant que foyer d’accueil. Ce musée dispose d’objets ethnologiques et archéologiques de la région et abrite plus de 5000 ouvrages sur la culture du Chiapas et sur les Mayas.

Comitán de Dominguez

Comitán est une ville fondée lors de la conquête du Chiapas par les moines dominicains (1528), sur une ancienne ville préhispanique. Située à 1 665 mètres, celle possède un climat plutôt tempéré comparé aux basses et hautes terres du Chiapas. Son centre récent est agréable et permet de découvrir quelques beaux bâtiments et rues témoin de son passé colonial. On vous conseille de déambuler dans le centre-ville (et notamment dans le quartier de Caralampio) à la découverte des monuments suivants : 

  • Le Mercado 1 de Mayo est le marché et permet d’y déguster deux boissons typiques: la jocoatol (boisson à base de mais fermenté) et l’atole de granillo.
  • Le Templo de Santo Domingo de Guzman,
  • La Chapelle de San Sebastian,
  • L’Église de San José,
  • Le Théâtre Juanchavin,
  • Le Palais Municipal,
  • Le musée d’art Hermila Dominguez de Castellanos,
  • La Maison-musée Doctor Belisario Dominguez qui a donné son nom à la ville,
  • Ou simplement prendre un café sur la terrasse du centre culturel Rosario Castellanos qui est un ancien couvent (XVIe siècle)

Comitan est aussi lieu réputé pour ses alcools typiques (dont le comiteco, qui se déguste avec la butifarra, une saucisse épicée locale).

Le Parque National Lagunas de Montebello 💕💕💕

Ce parc est constitué d’immenses forêts entrecoupées par une soixantaine de petits lacs et permet de magnifiques ballades. Pour y accéder, il faut payer 30 MXN par personne pour avoir un permis pour l’ensemble des lacs (les postes sont ouverts de 7h à 16h). Lors de notre passage, nous avons eu moins de chances car le temps était bien couvert et les couleurs des magnifiques lacs ressortent moins (mais restent quand même magnifiques). Parmis les lacs emblématiques du parc à découvrir, il y a :

  • Le Lac Tziscao, situé sur la frontière avec le Guatemala, est le plus grand lac et abrite le village Tziscao. Dans le belvédère il y a plusieurs étals et petits restaurants où vous pouvez manger de délicieux plats et à un très bon prix. Dans le village sur le bord du lac se trouve les cabanes (hébergements qui se louent) permettant d’avoir un magnifique lever du soleil. On vous conseille d’aller sur la côte à Liquidámbar (là où la population locale vient se baigner), pour la vue spectaculaire vers les montagnes.
  • Le Lago Internacional est le seul qui soit partagé avec le Guatemala, d’où son nom. Il est rattaché à une autre partie du lac Tziscao, où vous pouvez aussi nager et louer des kayaks. La jetée de ce tronçon est également incroyable et il y a aussi un petit marché où ils vendent de l’artisanat de la région.
  • Le Lac Pojoj avec l’Isla Orquideas, où il est possible de se baigner. Ce magnifique lac possède une eau transparente avec des nuances impressionantes : un mélange de bleu indigo, turquoise et vert émeraude (quand il y a du soleil). Il y a la possibilité de prendre un radeau conduit par les locaux (1h de traversée et 100 pesos par personne) ou de prendre un kayak (1h aussi pour 80 pesos par personne) vers l’île Orquideas pour aller s’y baigner ou sauter depuis une plateforme. Sur l’île, il y a plusieurs kiosques pour de la nourriture ou des boissons (tel qu’un bon chocolat chaud).
  • Les Cinco Lagos est un ensemble de 5 lacs reliés les uns aux autres et situés dans les montagnes. Les Cinco Lagos offre la plus belle vue du parc avec un magnifique panorama au point de vue ! Il n’est pas possible de s’y baigner, mais on peut se promener en kayak et en rafting. Il y a quelques étals de nourriture qui permettent de déguster un café local et de la nourriture locale.
  • Le lac Montebello est le meilleur endroit pour terminer la visite du parc. Il a un charme pittoresque et on peut se poser dans le petit restaurant pour prendre un chocolat typiquement mexicain face au lac.
  • De l’autre côté de la route on trouve aussi les lagunas de Colores qui sont des lacs ayant des couleurs allant du bleu turquoise au vert émeraude : Agua Tinta, Esmeralda, Encantada, Ensueño, Agua Azul. En revanche il faut payer un permis différent.

Site archéologique de Palenque 💕💕💕

Au coeur de la jungle, les ruines mayas du site de Palenque témoignent d’un site archéologique exceptionnel. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, Palenque a été fondée au 1er siècle avant J-C, a connu sa prospérité entre les XVIIe et IXe siècle après J-C et la plupart de ses bâtiments visibles aujourd’hui datent du Ve au XVIIIe siècle après J-C. Ces derniers se caractérisent d’ailleurs par des toits surmontés de lucarnes et ornés de très beaux reliefs en stuc. Anciennement elle portait le nom de Lakam Ha et son site archéologique est connu pour la richesse de ses reliefs, de ses panneaux décorés, de ses hiéroglyphes et aussi pour ses pyramides funéraires. Le roi Pakal Le Grand et une femme mystérieuse surnommée la Reine Rouge, y sont notamment enterrés. La Reine Rouge serait la seule femme maya découverte dans une tombe à l’intérieur d’un temple.

Il semblerait que moins de 10% de la superficie totale de la cité ait été explorée, mais le site est déjà immense et peut se découvrir sur une journée. Ce qui est un peu dommage, ce sont les vendeurs ambulant de souvenirs qui s’installent devant les édifices emblématiques, mais le site reste magnifique à découvrir. On peut d’ailleurs monter sur certains édifices de type pyramides et entrer à l’intérieur de quelques édifices (ce qui n’est pas possible dans la majorité des sites archéologiques mayas).

On vous conseille le site suivant pour avoir un descritif plus détaillé des différents édifices de Palenque.

  • Le Temple des Inscriptions (interdit à la visite) est le plus connu des temples de Palenque. Il a été conçu par le roi K’inich Janaab’ Pakal I comme monument funéraire et achevé par son fils K’inich Chan Balam II. Sa tombe contenait de nombreuses offrandes (bijoux et objets précieux). Il a une forme pyramidale à 9 degrés avec un escalier qui mène au temple. Sur les quatre piliers centraux sont représentés des hommes et des femmes portant dans leurs bras un enfant (le fils de Pakal, Chan Balam). À l’intérieur, il y avait trois grands panneaux décorés d’inscriptions qui forme un ensemble de 617 blocs glyphiques (= l’un des plus longs textes mayas). Ces incriptions relatait l’histoire de Palenque entre 514 et 672 mais fait également des incursions dans un passé et un futur mythologiques. Enfin, le texte relate un certain nombre d’événements importants du règne du Roi Pakal pour terminer par l’accession au trône de son fils. Ce sont ces inscriptions qui ont donné le nom du Temple.
  • Le Temple de la Reine Rouge se compose d’une plateforme pyramidale à sept corps et d’une structure supérieure dont il ne reste plus que la base. Dans cet édifice a été trouvé une tombe avec un sarcophage peint entièrement en rouge avec de la sulfure de mercure toxique appelée cinabre. Dedans, il y avait un corps d’une femme de 1,52 m, d’environ 50 ans avec un magnifique masque de jade, d’où le nom de « Reine Rouge » et à proximité de la tombe une grande offrande de jade. Les dernière études (test ADN) ont montré qu’elle n’avait pas de lien génétique avec le Roi Pakal. On ne sait pas qui elle était, ni d’où elle venait, mais elle pourrait être l’épouse du roi. La Reine Rouge était accompagnée dans la mort des corps d’un enfant et d’une femme.
  • Le Palais (dont l’intérieur ne se visite pas) est le plus grand édifice et repose sur une plateforme trapézoïdale de 10 m de haut sur 100 m de long et 80 m de large. Il est facilement reconnaissable à sa tour de 4 niveaux et haute de 15 m : cette dernière possède un escalier intérieur qui démarre au 1er étage et était donc sans doute accessible par une échelle mobile. Le dernier étage est une reconstitution. En dehors de sa tour, il est composé d’un ensemble de galeries souterraine et d’édifices (appelés « maisons » par les archéologues) organisés autour de 4 patios. Ces maisons sont de long édifices avec deux galeries voutées séparées par un mur médian. Des doutes subsistent sur les fonctions du palais (administratif, politique, cérémonial ou résidentielle). Sa construction s’est étalée sur 120 ans à partir de l’an 650 (règne de Pakal).
  • Le Complexe de la Croix et de la triade de Palenque (ou temple de la Croix) est le meilleur endroit pour les photos car son sommet offre un magnifique panorama sur la jungle, le temple de la croix feuillue, le temple du soleil, le temple XIV et avec au fond une vue sur le Palais. D’extérieur, ce temple a une forme pyramidale de 9 degrés. À l’intérieur il dispose de 2 galeries parallèles, et sur l’une d’entre elles, on voit un relief avec le Dieu L en train de fumer. Un panneau permet de voir Chan Balam II recevant les emblèmes du pouvoir des mains de son père défunt Pakal (car ce dernier revêt les symboles du monde des défunts tels que le lys d’eau dans ses cheveux qui indique qu’il est mort). Chan Balam II et son père sont disposé de chaque côté d’une croix représentant l’arbre cosmique dont les branches indiquent les quatre confins de l’univers. L’arbre prend racine dans l’inframonde et supporte en son sommet l’oiseau céleste. Les deux personnages reposent sur une bande céleste et sont encadrés par des glyphes qui narrent l’événement en même temps qu’ils évoquent le nom des ancêtres et des dieux, manière de légitimer le pouvoir du nouveau souverain.
  • Le Temple du Crane (avec une forme pyramidale à 5 étages et une structure supérieure) servait sans doute de sanctuaire. À l’intérieur, on y a découvert une offrante avec plus de 700 pièces de jadéite (sorte de minéral vert). Son nom proviendrait d’un relief en bas d’un pilier qui représente un crane, probablement de lapin (et encore visible aujourd’hui). À l’époque, le temple était stuqué et peint en rouge et bleu.
  • Le Groupe Nord (juste à côté du jeu de balle) est composé de plusieurs temples disposés sur une plateforme dont le plus grand est le Temple del Conde. Le nom du temple viendrait de l’explorateur/cartographe excentrique Jean-Frédéric Waldeck, qui aimait se faire appeler « le compte ».
  • Le Temple du Soleil (avec une forme pyramidale à 4 étages) est le plus petit bâtiment et le mieux conservé du site. Son panneau à l’intérieur donne quelques indications sommaires sur la fonction de ce dernier et porte sur la guerre et l’inframonde : dans une scène d’intronisation, Chan Balam II et son père Pakal, disposés sur le dos courbés de captifs, entourent un disque solaire ayant les traits félins du Dieu GIII (qui est le Soleil Jaguar de l’inframonde = un des dieux de la triade de Palenque). Le Disque solaire repose sur une sorte d’autel soutenu par deux vieilles divinités de l’inframonde.
  • Le Temple de la Croix Feuillue est l’édifice le plus abimé du site. Peu d’indication sur ce dernier à part un panneau sur la régénérescence et la fertilité avec en scène le roi Pakal, son fils l’instrument et le maïs comme source de vie d’où émergent des humains. destiné aux autosacrifices péniens. Mais des recherches se poursuivent de ce côté.
  • Le Musée Alberto Ruz L’Huiller (ou musée de Palenque) : (entrée incluse dans la visite du site et fermé le lundi) ce musée porte le nom de l’archéologue franco-mexicain Alberto Ruz L’Huillier qui a découvert en 1952 la tombe du roi Pakal dans le Temple des Inscriptions. Ce musée présente le monde maya au travers de 6 salles abordant différents thêmes de la vie à la cité (guerre, dieux, vie quotidienne et politique). Sa collection présente plus de 200 objets trouvés sur le site de Palenque et est considéré comme un des musées les plus importants dédié au monde maya. Pour y accéder, rien de mieux que de prendre le petit chemin passant devant la cascade et quelques ruines supplémentaires : le groupe B et le groupe de los Murciélagos (chauves-souris). On vous conseille vraiment de le visiter car il y a de belles fresques bien conservées du site Palenque qui y sont exposées.
  • Sur le site de Palenque, il y a deux cascades au milieu de la jungle à proximité du site archéologique accessibles par un chemin pédestre au milieu de la jungle partant à 100 m de l’entrée principale des ruines et se terminant au niveau du musée de Palenque. Ces cascades sont moins touristiques car elles sont sur un chemin pédestre méconnu en pleine jungle et il n’est plus possible de s’y baigner aujourd’hui (elles sont souvent surveillées par un garde qui veille à ce que cette règle soit appliquée). Mais elles sont agréables pour se rafraichir à la fin de la visite du site de Palenque (elles sont situées sur le site archéologique) :
    • Les cascades de Sombrillas sont de magnifiques cascades à plusieurs niveaux au milieu du chemin situé à 100 m de l’entrée principale des ruines de Palenque,
    • La cascade de Motiepa est plus petite mais agréable après la visite de Palenque. Il y a une même une petite piscine naturelle. Il est possible de continuer le sentier jusqu’au temple d’Olvidado (environ 50 min l’aller-retour depuis l’entrée des ruines).

Et pour une pause cascade (et baignade en fonction de la saison) ?

Le Chiapas possède une quantité impressionnante de belles cascades à découvrir. Voici une liste des plus belles cascades :

  • Las 3 Tzimoleras 💕💕💕 : ces magnifiques cascades peu touristiques (formées par la rivière San Vicente) sont situées sur une zone privée préservée et se découvre grâce à de très bons guides avec 2 types d’excursion détaillées ci-dessous. Les 2 excursions commencent de la même manière avec  un transport en 4 x 4 au milieu des champs de canne à sucre et de chemins entre montagnes et collines. Elles permettent de découvrir les cascades, leurs faunes et flores environnantes en faisant du canyoning (avec des sauts pouvant atteindre 7 m et une option payante pour une descente de 40 m). Pensez à emmener votre repas, car il n’y a aucun point de restauration (sauf si vous réserver en avance un repas sur place).
    • Excursion à la journée (durée 6h / 750 pesos par personne avec film Go Pro / options payantes possibles) – Sortie Escapade : Cette excursion permet de découvrir 2 des 3 cascades en canyoning.
    • Excursion 2 jours / 1 nuit (durée 2 jours avec nuit camping / 1160 pesos par personne avec film Go Pro/ options payantes possibles) – Sortie Explorateur avec les 3 cascades : la 1ère journée se passe en canyoning à la découverte de la 1ère cascade. Le soir, l’aire de repos permet de profiter des hamacs, de la forêt et il y a possibilité d’utiliser les barbecues sur place et de faire un feu de camp le soir sous les étoiles. Le lendemain est consacré à la découverte des 2e et 3e cascades toujours en canyoning.
  • Les Cascades d’El Chiflón 💕💕💕 sont un ensemble de 5 cascades en chaîne avec des bains d’un magnifique bleu turquoise formés par la rivière San Vicente. Le chemin pour s’y rendre est très facile et pavé, la rendant accessible aux touristes et familles mexicaines. Le dernier point de vue est à 1h30 environ de marche après 2,9km et D+330m. Durant la marche, on accède aux cascades El Suspiro (25m), Ala de Angel (30m), Velo de Novia (120m), Arcoiris (53m) et Quinceañera (60m). Les 3 premières cascades sont facilement accessibles pour des personnes non sportives et les 2 dernières cascades se méritent un peu plus niveau marche (mais accessible avec un sentier bien etretenu). La cascade la plus impressionnante est el Velo de Novia (le voile de la mariée).
    Entrée : 80 pesos par personne avec des options payantes pour les tyroliennes. Il y a de nombreux points de pique-nique gratuits, des boutiques de souvenirs à l’entrée et quelques points de restaurations et poubelles le long du trajet. On peut se baigner facilement sauf au niveau des cascades.
  • La cascade El Aguacero 💕💕💕 (« fortes précipitations ») au Cañón Río La Venta : cette énorme chute est formée par une rivière qui se jette sur des rochers avec force. L’arrivée à cette magnifique cascade se mérite avec environ 728 marches (en descente en 15/20 min à l’aller et un retour plus sportif pour remonter). Son immensité la rend magnifique et impressionnante une fois en bas. En fonction de la saison, il est possible de marcher dans la cascade (comme sur une pub de gel douche par exemple), le bassin aux pieds de cette cascade est peu profond. L’eau qui coule ensuite sur le chemin est transparente mais avec un sable-terre marron, ce qui donne une drôle de couleur mais une eau très propre.
    Entrée : 58 pesos par personne.
  • Les cascades de Agua Azul et de Misol-Há sont constitués d’un enchaînement de rapides et de piscines dans une jungle montagneuse avec toujours des eaux d’une belle couleur turquoise.
    • Les cascades de Agua Azul 💕💕 situées dans une réserve naturelle sont formées par les affluents des rivières Otulún, Shumuljá et Tulijá formant des canyons peu profonds avec des falaises verticales. Il y a une balade sous un chemin ombragé la plupart du temps et bien aménagé qui longe la cascade et permet de voir les différents niveaux. Tout le long de la ballade, vous verrez une multitude de vendeurs de souvenirs ou de petits points de restauration, qui gâche un peu le charme du lieu. L’entrée se paye sur deux stands pour un montant total de 85 pesos par personne.
    • La cascade de Misol-Há est paradisiaque et son nom signifie “eau qui tombe”. Son principal intérêt est une spectaculaire chute d’eau de 30 m qui tombe dans un bassin où il est possible de se baigner. La grotte derrière la cascade se visite (payant). Elle est assez touristique.
  • Les cascades Causas Verdes accessibles depuis l’écolodge Las Nubes, en 1h30 de randonnée. La randonnée se fait dans la jungle lacandone et offre de magnifiques panoramas sur les cascades d’eau turquoise provenant de la rivière Santo Domingo. Elle se fait facilement sans guide (à condition d’avoir demandé le plan à l’accueil de l’écolodge). La couleur bleu turquoise de ses eaux provient de l’érosion du calcaire dans la rivière et de la réfraction de la lumière du soleil. Les Causas Verdes Las Nubes sont sur une terre agricole habitée par les populations Tzotzil et Tzeltal, qui assurent la préservation du site. La rivière Santo Domingo propose plusieurs bassins pour se baigner. Prévoyez à manger car l’écolodge propose un restaurant avec peu de propositions.
  • Les Cascades de las Golondrinas sont situées près du village de Lacanjá-Chansayab, dans le Chiapas, le long de la route frontalière sud avec le Guatemala. Elle s’atteigne après une marche aller-retour de 5 km. Ces belles cascades peu touristiques (et donc peu fréquentées) donnent sur de belles piscines d’eau transparentes dans lesquelles on peut se baigner. Entre 18h30 et 19h00, vous aurez peut-être la chance de voir les hirondelles entrer dans la grotte en contrebas de la cascade.
  • Les cascades Roberto Barrios (entrée 40 pesos par personne incluant le parking) sont un enchainement de plusieurs cascades (toutes plus belles les unes que les autres) et de petites piscines naturelles d’une couleur vert émeraude (avec quelques piscines qui tirent vers le bleu turquoise) dans lesquelles on peut se baigner. Elles sont bien moins touristiques que d’autres cascades et donc plus tranquilles pour profiter des lieux. Ces cascades s’atteignent après avoir longé un sentier dans la jungle qui descend le long de la rivière. Il n’y a pas de point de restauration sur place.

Notre avis sur le Chiapas en résumé ?

THE coup de cœur, le Chiapas ! C’est un état beaucoup moins touristique (en dehors de San Cristobal mais ça reste très correct et une ville charmante à découvrir) car plus éloigné. Montagne, volcan, cascades, sites archéologiques, lacs mais aussi région du café et de villages ayant des particularités culturelles ! Tous les ingrédients sont présents pour apprécier votre passage.

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